
La faune te fit reine, la flore te fit roi,
Tu n’es ni homme, ni femme, être simplement
Des antennes pour traîne, pour royaume les bois,
Et posé sur cette branche, tu vis placidement,
Tes oreilles ont porté en toi le chant des bêtes,
Et chaque sifflement est pour toi un poème,
La nature t'absorbe et si rien ne l'arrête,
Tu ne seras bientôt plus que l'écorce d'un chêne.
Tu as quitté les hommes car leurs mots te transpercent,
A la dureté des murs, et à celle des coeurs,
Tu choisis la nature et ses tendres caresses,
Et seulement dans ce monde tu aimes couler les heures.
Tes yeux prirent l'ombre de l'obscurité,
Ta peau la clarté d'un corps sans soleil,
C'est dans la feuille que tu fis ta destinée,
Et à jamais tu bannis ce commun des mortels.
...o0o...
Tu n’es ni homme, ni femme, être simplement
Des antennes pour traîne, pour royaume les bois,
Et posé sur cette branche, tu vis placidement,
Tes oreilles ont porté en toi le chant des bêtes,
Et chaque sifflement est pour toi un poème,
La nature t'absorbe et si rien ne l'arrête,
Tu ne seras bientôt plus que l'écorce d'un chêne.
Tu as quitté les hommes car leurs mots te transpercent,
A la dureté des murs, et à celle des coeurs,
Tu choisis la nature et ses tendres caresses,
Et seulement dans ce monde tu aimes couler les heures.
Tes yeux prirent l'ombre de l'obscurité,
Ta peau la clarté d'un corps sans soleil,
C'est dans la feuille que tu fis ta destinée,
Et à jamais tu bannis ce commun des mortels.
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