
Il y a ce vent, il y a ce soleil,
Mes pieds dans ce sable doré,
Cette immensité qui m'émerveille,
Et le puissance de ces meurtriers rochers,
Mes idées se noient aux creux de la mer,
Mes yeux se perdent dans l'écume,
Les cigales chantent le calme de l'air,
Et la brise emporte mon amertume.
Il me semble que plus rien n'existe,
seulement moi et l'océan.
Et je sens ce vide qui m'incite,
A me faire emporter par le vent.
Perchée sur la plus haute falaise,
J'oublie la vie je m'oublie moi,
Je sens la nature qui m'apèse,
Par son calme et son air froid.
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