
Mais c’est pourtant bien ici,
De l’autre côté du monde,
Sous les vieux arbres endormis,
Sans épée, ni glas, ni fronde,
Sans guerrier qui se dévoue,
Sans protection rapprochée,
Que nous avions rendez-vous,
Moi et l’homme aux yeux masqués.
Là où l’aube disparaît,
La où brume se fait robe,
Au milieu de la forêt,
Disait-il d’un langage noble,
Attendez moi jusqu’au soir,
Languissez de tout votre être,
Et alors pour votre espoir,
Je me montrerai peut-être.
Et ne pensez pas de moi,
Que j’ai de nobles pensées,
Car peut-être au fond des bois,
Il se peut, ainsi caché,
Que je profite du noir,
Pour délacer votre haut,
Et que mon corps bien trop tard,
Stoppe son désireux assaut.
Il murmurait ses paroles,
Comme on fait couler le miel,
Et je courrais sous les saules,
Pour m’enivrer de merveilles.
Mais me voilà languissante,
Et mon désir se fait peur,
Et je me dis dans l’attente,
Que j’ai fait une grosse erreur.
Qui est donc cet homme sans lois,
La tête sous un capuchon,
Qui tente les filles dans les bois,
Sans même révéler son nom.
Peut-être devrais-je partir,
Prendre mes jambes à mon cou,
Trop tard, je le sens venir,
Je perçois ses pas de loup…
De l’autre côté du monde,
Sous les vieux arbres endormis,
Sans épée, ni glas, ni fronde,
Sans guerrier qui se dévoue,
Sans protection rapprochée,
Que nous avions rendez-vous,
Moi et l’homme aux yeux masqués.
Là où l’aube disparaît,
La où brume se fait robe,
Au milieu de la forêt,
Disait-il d’un langage noble,
Attendez moi jusqu’au soir,
Languissez de tout votre être,
Et alors pour votre espoir,
Je me montrerai peut-être.
Et ne pensez pas de moi,
Que j’ai de nobles pensées,
Car peut-être au fond des bois,
Il se peut, ainsi caché,
Que je profite du noir,
Pour délacer votre haut,
Et que mon corps bien trop tard,
Stoppe son désireux assaut.
Il murmurait ses paroles,
Comme on fait couler le miel,
Et je courrais sous les saules,
Pour m’enivrer de merveilles.
Mais me voilà languissante,
Et mon désir se fait peur,
Et je me dis dans l’attente,
Que j’ai fait une grosse erreur.
Qui est donc cet homme sans lois,
La tête sous un capuchon,
Qui tente les filles dans les bois,
Sans même révéler son nom.
Peut-être devrais-je partir,
Prendre mes jambes à mon cou,
Trop tard, je le sens venir,
Je perçois ses pas de loup…
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