30 juillet 2006

Etoffe de lin, bouquet en main



Y'avait tant de promesse dans tes yeux,
Y'avait tant de rêves dans ma voix,
Je nous voyais heureux, Je ne vivais que par toi,
J'étais ta transparence, ton souffle me faisait vivre,
Et durant nos longues danses, de ton corps j'étais ivre,
Notre union me fit me vêtir de blanc,
Je n'attendais plus que cette bague et ce serment,
Un amour idyllique, qu'ils disaient,
Une union magique, qui s'apprêtait,
Mais au lieu de te prononcer, pour me fuir tu courus.
Seul dans l'église résonnait, tes pas martelant la rue.
Le temps s'était figé, mon coeur ne battait plus,
Et les gens se levèrent, et mon malheur se tu.
Le silence pesait sur ma robe de lin,
Et ma raison me glissa des mains ...

Je sentais une douce odeur d'effroi,

Seul cette phrase résonnait " il ne reviendra pas"
Mes yeux étaient ils trop bleus, Maintenant ils sont rouges d'avoir trop pleuré,
Mes mots étaient ils trop creux, A présent ils sont las, au fond de ma gorge serrée,
Ton absence me ronge le sang,

Et ce vide toujours si pesant,
Début d'errance, fin d'un amoureux ébat,
Et nos longues danses, viennent à leurs dernier pas ...
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17 juillet 2006

Luz del sol



Il y a ce vent, il y a ce soleil,

Mes pieds dans ce sable doré,

Cette immensité qui m'émerveille,
Et le puissance de ces meurtriers rochers,
Mes idées se noient aux creux de la mer,
Mes yeux se perdent dans l'écume,
Les cigales chantent le calme de l'air,
Et la brise emporte mon amertume.
Il me semble que plus rien n'existe,
seulement moi et l'océan.
Et je sens ce vide qui m'incite,
A me faire emporter par le vent.
Perchée sur la plus haute falaise,
J'oublie la vie je m'oublie moi,
Je sens la nature qui m'apèse,
Par son calme et son air froid.

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